"C'est depuis la bibliothèque du palais , phare de la connaissance , que je rédige cette pérégrination, dans ce lieu ou je séjourne actuellement , quelque part dans cet océan de sable , sur un vaisseau inconnu des cartes , entre Damas et Samarkand , une cité millénaire sur le chemin de la route de la soie ,une cité ou les coupoles sont faites d'ambre et de jade .
Dans cette ambiance toute particulière ou l' on sent à chaque pas la richesse d'une culture , et ou l' on se replonge dans les aventures des marchands d'épices et de santal , aux voyages de Marco Polo et de Laurence d'Arabie . Un cheminement que j'ai partagé avec Anima Staheli , les ruelles pleines de vie et de bruit de la vieille ville, jusqu'au dédale de couloirs,dans les jardins , jusqu'aux suites royales à la découverte de merveilles de beautée . Nous avons parcouru ensemble les multiples couloirs aux mille portes,nous avons conversé sur le port, pris le thé sous les tentes bédouines . Prenez l' instant pour une pérégrination dans une sérénité , dans un ailleurs , dans un incroyable , je me plais à retrouver Orphalese le soir.....et ce fut dans un des ces moments de quiétude intemporelle , que je le vis , Al Mustapha , l'élu et le bien aimé, qui apparut sur le chemin qui descend au port, la foule s'était déja massée autour de lui , il était sur le départ , quand .....
Almitra demanda : "Parle-nous de l'Amour."Puis il leva la tête et posa le regard sur le peuple, et le silence régna. Et avec sa formidable voix il dit :
"Quand l'Amour vous fait signe, suivez-le,
Bien que ses chemins soient escarpés et sinueux.
Et quand ses ailes vous étreignent, épanchez-vous en lui,
En dépit de l'épée cachée dans son plumage qui pourrait vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui, Même si sa voix fracasse vos rêves, comme le vent du nord saccage les jardins.
Car comme l'amour vous coiffe d'une couronne, il peut aussi vous clouer sur une croix.
Et de même qu'il vous invite à croître, il vous incite à vous ébrancher.
Autant il s'élève au plus haut de vous-même et caresse les plus tendres de vos branches qui frémissent dans le soleil, Autant cherche-t-il à s'enfoncer au plus profond de vos racines et à les ébranler dans leurs attaches à la terre.
Bien que ses chemins soient escarpés et sinueux.
Et quand ses ailes vous étreignent, épanchez-vous en lui,
En dépit de l'épée cachée dans son plumage qui pourrait vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui, Même si sa voix fracasse vos rêves, comme le vent du nord saccage les jardins.
Car comme l'amour vous coiffe d'une couronne, il peut aussi vous clouer sur une croix.
Et de même qu'il vous invite à croître, il vous incite à vous ébrancher.
Autant il s'élève au plus haut de vous-même et caresse les plus tendres de vos branches qui frémissent dans le soleil, Autant cherche-t-il à s'enfoncer au plus profond de vos racines et à les ébranler dans leurs attaches à la terre.
Pareilles à des brassées de blé il vous ramasse et vous enlace.
Il vous bat au fléau pour vous mettre à nu.
Il vous passe au tamis pour vous libérer de votre balle.
Il vous moud jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit au point de vous assouplir ;
Et puis il vous livre à son feu vénéré, afin que vous deveniez pain sacré pour le saint festin de Dieu.
Il vous bat au fléau pour vous mettre à nu.
Il vous passe au tamis pour vous libérer de votre balle.
Il vous moud jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit au point de vous assouplir ;
Et puis il vous livre à son feu vénéré, afin que vous deveniez pain sacré pour le saint festin de Dieu.
Voilà tout ce que l'amour fera en vous afin que vous puissiez déceler les secrets de votre coeur, et devenir ainsi un fragment du coeur de la Vie.
Mais si dans votre crainte vous ne recherchiez que la paix et le plaisir de l'amour,
Alors il serait préférable pour vous de couvrir votre nudité, de quitter l'aire de battage de l'amour,
Et de vous retirer vers un monde sans saisons,
Où vous pourrez rire sans laisser jaillir tous les éclats de votre rire,
Où vous pourrez pleurer sans jamais libérer toute l'amertume de vos larmes.
L'amour ne donne rien que lui-même et ne prend rien que de lui-même.
L'amour ne peut posséder et ne peut être possédé ;
Car l'amour suffit à l'amour.
Mais si dans votre crainte vous ne recherchiez que la paix et le plaisir de l'amour,
Alors il serait préférable pour vous de couvrir votre nudité, de quitter l'aire de battage de l'amour,
Et de vous retirer vers un monde sans saisons,
Où vous pourrez rire sans laisser jaillir tous les éclats de votre rire,
Où vous pourrez pleurer sans jamais libérer toute l'amertume de vos larmes.
L'amour ne donne rien que lui-même et ne prend rien que de lui-même.
L'amour ne peut posséder et ne peut être possédé ;
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, ne dites pas : "Dieu est en mon coeur", mais plutôt : "Je suis dans le coeur de Dieu".
Et ne croyez pas que vous pouvez diriger le cours de l'amour, car si l'amour vous trouve digne, lui-même guidera votre coeur.
L'amour n'a point d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et devez éprouver des désirs, que ceux-ci soient les vôtres :
Fondre en un ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur d'un flot de tendresse.
Etre blessé par votre propre perception de l'amour ;
Et laisser couler votre sang volontairement et joyeusement.
Vous réveiller à l'aube avec un coeur ailé et rendre grâce à Dieu pour cette nouvelle journée d'amour ;
Et ne croyez pas que vous pouvez diriger le cours de l'amour, car si l'amour vous trouve digne, lui-même guidera votre coeur.
L'amour n'a point d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et devez éprouver des désirs, que ceux-ci soient les vôtres :
Fondre en un ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur d'un flot de tendresse.
Etre blessé par votre propre perception de l'amour ;
Et laisser couler votre sang volontairement et joyeusement.
Vous réveiller à l'aube avec un coeur ailé et rendre grâce à Dieu pour cette nouvelle journée d'amour ;
Vous reposer à midi et méditer sur l'extase de l'amour ;
Regagner votre foyer au crépuscule en remerciant le ciel ;
Puis vous endormir avec une prière pour l'être aimé en votre coeur et un chant de louanges sur vos lèvres."
Regagner votre foyer au crépuscule en remerciant le ciel ;
Puis vous endormir avec une prière pour l'être aimé en votre coeur et un chant de louanges sur vos lèvres."
Un lieu unique , tant par sa beauté et par la richesse de ses détails que par sa superficie et la complexité de son architecture.
Au détour de ses innombrables pièces , vous tomberez peut-être sur la prêtresse des lieux en la personne de Zanlu Heron ,mon hôte , la sultane.
J' étais à EREEM , je suis à ORPHALESE , merci au poète libanais Khalil Gibran , de m avoir accompagné par la douceur de ses
textes qui ont trouvé ici le décor pour s'exprimer , toute mon affection à Al MUSTAPHA pour la lumière qu'il m'apporte au travers de sa parole et qui m' aide tous les jours à venir au plus près de moi même. J'espere qu'au travers de ce court extrait , j'aurai donné envie à ceux qui ne connaissent pas l 'auteur, de découvrir son oeuvre, et même si il n y en a qu'une seule , alors je serais bien dans cette relation de partage.
Merci à Anima Staheli ,sans laquelle je serais encore à tourner en rond dans les souterrains .
Plus qu'une citadelle, une invitation à un voyage , une rencontre avec l 'Orient , sur les terres de Khalil Gibran .
D'autres clichés en fin de page.
2 commentaires:
Apres avoir parcouru ces endroits féériques et rappelons le ,virtuels,je ne peux que rester sans voix.Merci, de me faire partager cette magie avec laquelle, nous pouvons nous évader ou retomber en enfance et voyager là ou nous ne pourrions pas aller.Dommage que je ne puisse pérégriner avec vous , cela dois etre quelque chose a voir;;;;;;;
Il y a des émotions de notre vie débordante qui nous obligent à nous arreter....c'est le sourir d'un
enfant...c'est pour une rencontre heureuse...c'est pour le silence de la nuit.....
Et,c'est en ces instants -là ,que nous retrouvons le mieux de nous-memes....notre aime...notre pureté
et nous nous sentons proches de Dieu.
Si la vue de IREEM t'a inspiré les mots merveilleux que tu as écrits.......si ca t'as fait penser a
l' AMOUR ......j' en suis si orgueilleuse et heureuse..
Tu as découvert ce que c'est la veritable essence de la Citadelle..
Et là tu t'es arreté...et tu t'es rejoui
Zanlu Heron ( the Sultana)
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